Ils ont commencé à 5.000, puis ils furent 200.000, 800.000, 1.200.000 et pourtant la rumeur n'est jamais parvenue au Palais... En tout cas, tel est le message officiel. Doit en conclure que notre peluche nationale reste sourde à la demande ? Certes, certaines colombes avaient des plis à leur robe et il y avait plus de poussettes qu'à la fête de l'huma, mais il n'y avait pas que des pigeons blancs à la marche. On comptait aussi des vielles corneilles de tout bords, beurs, blacks et autres concernés. On assiste en tout cas à une guerre des médias : ceux qui filtrent, ceux qui ne s'intéressent qu'aux extrêmes, et qui dans un aveuglement maladif, refusent de voir les enfants en danger. Ils ont beau jeu de nous apitoyer dans d'autres "une" sur l'esclavage des temps modernes... S' ils ne perçoivent pas combien les fondements même de l'équilibre de notre société est fissuré, c'est peut-être parce que la France reste certaine que "tout devient permis". On a tué la morale, mais où trouveras t-on le chemin d'un vivre ensemble ? Doit-on se faire dicter des lois par des minorités qui jouent les victimes et l'émotion pour justifier leurs incohérences ?
Cela dit, la difficulté de ce débat est qu'il ne peut être pacifié. Malgré la sagesse originelle des premiers organisateurs, les risques de récupération sont légions et le jeu des extrêmes, nuisible par essence, ne facilite pas à la pacification. Depuis toujours, on sait que les pros manquent d'objectivité. Il ne faudrait pas que les anti perdent leur raison...
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